(pb)architectes pascal bertholio architecte dplg

Le parc comme masque

Situé dans un parc, ce musée du masque est enfoui dans le terrain existant. Seuls émergent de la pelouse, des volumes parallélipèdiques de verre collé, disposés en bande. Ces volumes de verre, par des jeux de reflets, de transparence et de dépoli se jouent des promeneurs, entre apparition et disparition, pour devenir les véritables vitrines du musée du masque. L’espace d’exposition enterré est segmenté d’écran de lumière. Ce grand volume rectangulaire en béton banché fin est un espace libre qui se parcourt au-dessus du sol sur des passerelles laissant apparaître la part éthnologique ou didactique (les petits objets, vidéos, extrait de terre qui restitue le masque dans son milieu) au masque suspendu à hauteur d’usage et sous la lumière naturelle. Il est segmenté dans le sens de la profondeur par une suite d’écrans de lumière jusqu’à l’écran de projection de la salle de représentation, fin du parcours. Ce jeu d’écran projette le spectateur dans la lumière, tandis que les oeuvres s’offre dans l’intimité de l’ombre dans une interraction avec les objets placés au sol.
Une suite de rampes (accès handicapés) mène au profondeur du musée permettant, par une succession de niveaux, d’accéder aux différentes zones du programme (acueil, administration, bornes d’information éthnologique, librairie, bar, atelier de restauration, réserve...).